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Le syndrome de la page blanche est la nuit sombre avant l’aube créative.

Auteur inconnu

Vous le connaissez aussi, ce moment où, assis devant votre ordi ou votre carnet, rien ne vous vient malgré votre motivation ou l’urgence de la commande qui vous a été passée ?

Trop d’idées dans tous les sens ou pas assez ?
Pas connecté à votre inspiration ?

Rassurez-vous : c’est arrivé aux plus grands auteurs, et cela arrive aussi aux rédacteurs d’aujourd’hui !

D’ailleurs, pour être honnête, je dois admettre avoir eu un petit bug après la rédaction de l’introduction de cet article ! Mais j’ai quelques trucs et astuces pour m’y mettre même quand l’inspiration me fuit. 😉

Alors, comment surmonter ce phénomène ?

Définition

Le syndrome de la page blanche, aussi désigné par le terme de leucosélidophobie, est un trouble psychique de l’écrivain, ou d’autres artistes, se présentant comme l’impossibilité de commencer ou de continuer une œuvre.

Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_la_page_blanche
(Honteusement copié-collé, contrairement à toutes les règles de SEO !)

Manifestations

Le syndrome de la page blanche s’exprime différemment d’une personne à l’autre. En voici globalement les symptômes :

  • Impression de ne pas avoir d’idées
  • Ne pas savoir par où commencer / continuer
  • Peur de mal faire
  • Doute voire manque / perte de confiance
  • Procrastination
  • Anxiété
  • Blocage
  • Comparaison avec les autres
  • Frustration

Certains matins, j’ouvre mon traitement de texte et reste de longues minutes devant, sans savoir quoi écrire. Impossible de sortir le moindre mot.

Quand cela me prend sur mon écriture créative, je relis le chapitre précédent et je me mets ma compilation spéciale pour me « remettre dans l’ambiance ». Parfois, ça fonctionne. Parfois, pas du tout… Alors je ferme mon PC, dépitée, en me disant que j’y reviendrai en même temps que les idées.

En revanche, lorsque je dois rendre un travail, pas question de remettre à plus tard : il faut attaquer malgré le manque d’inspiration !

Retour d’expérience en 9 astuces faciles à mettre en œuvre.

9 conseils

Préparez votre espace de travail

De votre fauteuil, installé.e à votre bureau devant l’écran, assis.e sur le canapé en travaillant sur la table basse, sur le mange-debout de la cuisine, dans le lit avec votre ordinateur portable sur les genoux, dans un café… Peu importe !

(Bon, les kinés ne me remercieront pas pour l’idée de la table basse… C’est vrai que pour travailler de longues heures, votre dos souffrira moins devant une table sur un siège adapté que si vous êtes pliés en deux sur votre banquette !)

Vous aurez besoin d’un espace rien qu’à vous, celui où vous vous sentez le mieux pour tapoter sur votre clavier.
Essayez d’écrire toujours au même endroit, le cerveau aime bien les routines rassurantes. (Nous y reviendrons au chapitre suivant.)
Pour certains, il est plus agréable de travailler dans un espace propre et rangé, mais si vous aimez votre fouillis organisé et que vous vous y retrouvez… Après tout, chacun sa personnalité, et donc sa façon de faire !

Instaurez une routine

Bien que ça puisse vous aussi vous paraître légèrement hors sujet, il faut vous instaurer une routine de travail.
Tôt le matin, l’après-midi, tard dans la nuit. Trouvez LE moment où vous êtes le plus dispos et concentré.
(Personnellement, j’aime bien mettre le réveil à 5 heures et commencer à travailler avant le lever du jour.)

Prenez des notes

Ensuite, je vous dirais de prendre des notes absolument tout le temps ! Vous avez une idée ? Écrivez-la sur le champ ! Cela va véritablement vous aider quand vous aurez une panne d’inspiration.

Faites un plan

Dresser la structure de votre roman, mémoire, article ou autre production peut réveiller votre inspiration. Notez le titre, les sous-titres, les grands axes, quelques idées.

Prenez des pauses

Sachez prendre une pause : aérez votre esprit, pensez à autre chose. Éteignez votre ordi et allez marcher 10 minutes ou écoutez une musique douce en savourant un bon thé bien chaud. Lisez un chapitre du livre que vous emportez partout. Bref : un vrai break s’impose régulièrement pour garder en productivité.

La perfection n’existe pas

Acceptez de ne pas être parfait !
Le perfectionnisme va vous plonger dans la frustration si vous ne parvenez pas aux résultats que vous visez. Et rappelez-vous qu’un premier jet ne peut jamais être parfait.

Pas d’objectifs irréalisables ou indéfinis

Ne vous fixez pas d’objectifs irréalisables ou non spécifié !
Rappelez-vous les objectifs SMART :
S : Spécifiques
M : Mesurables
A : Atteignables
R : Réalistes
T : Temporels
Exemple : « Je dois finir cet article » ❌
« Je vais d’abord vérifier mes informations cette semaine avant de rédiger ma pige pour la rendre le 15 mai. » ✅

Faites des recherches

Parfois, il suffit de se plonger dans des articles, des études ou des infographies pour avoir une idée !

Coupez-vous des distractions.

Mettez votre portable en mode avion, éteignez votre Wi-Fi et les notifications.

Conclusion

L’angoisse de la page blanche n’est donc pas un problème irrémédiable ! C’est vrai : cela demande de la discipline au départ. Puis on se fait à ce nouveau rythme de travail. Vous verrez, vous gagnerez en productivité.


Vous êtes artiste ou rédacteur ? Quelles sont vos techniques pour lutter contre cette satanée page blanche ?

Partagez vos petits trucs en com’ !

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